Synthèse entre Salaire à vie et Revenu de base

Ni « salaire » ni « revenu » ne sont les termes appropriés. D’un côté l’on fixe l’activité/qualification comme déterminant d’un capital créatif (transféré en une quantité d’argent pour échanger, ou patrimoine monétaire). C’est le remplacement d’une finance spéculative en action par le simple productivisme autogéré/mutualisé – nullement hors champ de l’idéologie qui nous aliène depuis toujours, ainsi dépendante du désir de chacun (donc à l’évaluation du client face aux produits et services réalisés). Et de l’autre on se réfère aux besoins primaires avec l’aumône minimum, de base, pour sa survie, via une ponction sur la fiscalité générale. L’avantage étant dans le principe de ne pas conditionner à un travail son existence (la question du partage des biens reste irrésolue, avec un choix arbitraire ou seuil relatif variant via l’inflation/marché). Aucune des deux propositions n’est suffisante à l’émancipation et intégrité des peuples en société. Il convient à terme de rompre avec les monnaies qui travestissent dès la source les partages humains ; de même avec la subordination, la propriété et les élections de représentants/chefs. Salaire à vie et R.E.U. sans conditions ne sont que des contenus évolués de réformes transitoires du système capitaliste.

Matjules


A critiquer donc : Salaire à vie – Bernard Friot – Un salaire, pas un revenu


En Annexe :
https://politikisback.wordpress.com/2016/03/01/debat-autour-des-utopies-sur-les-monnaies/

https://politikisback.wordpress.com/2016/02/22/anar-contre-etatistes/