Show time

Assisté à l’émission Flash talk de Raphäl Yem avec la belle Sonia Chironi, enregistrée à Repu’ Paris le 28 mars 2017 avant montage et diff’ sur France O and co’…

Mon sentiment de base sur ce programme a toujours été globalement péjoratif. On se croirait avec les J’aime lire en terme de littérature : une parole sirupeuse pour une cible très vaste quoique des cultures urbaines grosso modo, entre esprit consensuel et naïveté, quasi infantilisant. A entendre pour résumer un brin narquois que « la guerre c’est pas bien », et « s’aimer c’est mieux » grosso modo. Pour autant le concept offre de nouveaux visages face aux ségrégations wasp, ceux de la mixité sociale, mais en mode média a fortiori, c’est à dire sans parole libre, et donc téléguidée (plutôt banal). Le différé ici permet au paf de ne prendre aucun risque. On peut reconnaître néanmoins qu’un travail en amont est fait, avec des moyens conséquents certes, pour réunir des personnalités (pouah, un dégoût à nuancer & autocritique) de la culture, du sport et de la politique, mélangés à la rue. Une formule bienvenue a priori, vraiment dans l’air du temps.

Un jeune hier donc a répondu à Raphäl voter Meluch’ (zzz), et critiquant Macron. L’animatrice Sonia Chironi en aparté (off) aux personnes rassemblées : « On évite de citer les noms ». Sinon un type cassé a fait un malaise après avoir tenté de perturber l’émission. Ecarté par la sécurité en deux temps, il s’est retrouvé pris en charge par les pompiers, une trentaine de personnes amassées autour de lui à terre sous la Marianne de Repu’.

Le débat a cristallisé comme souvent sur le fait de ne pas voter ou à l’inverse participer aux élections, avec l’accent mis sur les termes régaliens pensés ici comme évidents et allant de soit par l’animatrice principalement, en recadrage attendu (tout le problème). Une jeune de Corbeil (ça tombait bien), conviée et faisant science-po’ en promo’ des quartiers a apporté son souffle naturel, même si dans l’esprit de l’Etat/nation grosso modo et tournée vers un formatage élitiste, ce que l’on peut comprendre, qu’elle critique néanmoins. Je l’ai retrouvé à la fin pour un échange personnel fort à propos, pour ma part remettant évidemment en cause la République, son caractère bourgeois consubstantiel ; et par ailleurs connaisseur par procuration des Tarterets, la Nacelle, Montconseil. Un jeune à la suite s’est illustré par son humour et tchatche toute particulière. Puis Raphäl enfin libéré, j’ai voulu le saluer, mais il ne s’est pas souvenu de moi haha. Serais-je persona non grata après mes clashes de verticaux des médias de mass et de l’engagement ? Non, à lui indiquer Survie (qui se critique) comme je pouvais pour sa mémoire, comme le dernier check précédent lui et moi sur le macadam non loin, et un rapide explicatif « enragé » vs recup’ facho’ en focale française partielle concernant l’origine historique du bordel capitaliste actuel, il a eu l’air sympa comme généralement, proposant même ma carte de visite en rappel vers son staff’. Mon extinction de voix conjoncturelle n’a pas eu l’air de trop inquiéter, mais j’ai du coup décliné mon envie d’apporter la contradiction (surtout hors direct, raz le bol selon) au schéma tv redondant une nouvelle fois, ainsi dans les problématiques de pouvoir. Un selfie pour le fun avec un humoriste plateau et quelques mots à un « gens d’arme » éloquent précédemment (à le chambrer avec diplomatie sur sa relative maladresse bienvenue concernant la tenue qui se passe de fierté), avant de filer, et la journée fut bien entamée.

Photos : Matjules

Critique de la critique de la gauche

C’est encore le mythe de la #gauche sociale : http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/13/l-ecrasante-responsabilite-de-la-gauche-dans-la-victoire-de-donald-trump_5030326_3232.html. Hors les #bobo ont viré le roi et jeté en prison les « #énervés » (sans naïveté aucune les concernant, car nullement homogènes et tant mieux). La #République n’est pas #horizontale mais le sacre d’une #élite (ou #représentation du peuple, de #chefs). Avec ce joystick foireux, le #pouvoir naît de promesses, le terrain parfait pour les #démago’. L’arrogance et le mépris en sont constitutifs de base. Et les ennemis masqués sont pires a fortiori que la #droite décomplexée. Encore faut-il comprendre que l’ensemble du #système #verticalisé à tous les niveaux est à déconstruire, et non la seule lutte caricaturale contre les 1/100 de #nantis.

Cet ogre lointain détourne le regard de ses instruments disséminés partout, de fait en chaque #organigramme et #hiérarchies. S’attaquer à la tête uniquement est ne pas voir qu’elle naît de nouveau de ce qui existe en permanence initialement. Ce symbole immonde le plus âpre, des hyper #riches, qui nous enveloppe et nous bascule vers l’irrémédiable pour nos courtes vies. Le mouvement principal n’est ainsi pas spécialement celui le plus visible sous ce raccourci : de haut vers le bas. Le #consentement à voir surgir des #castes et #clans déjà dans nos pratiques interpersonnelles est à la source de cette évolution possible vers l’incontrôlable supériorité de forces vives toujours plus affreuses. Nous trahissons d’emblée la boussole de l’acceptable, car ce que nous ne supportons pas à chaque degré franchi existe en deça grosso modo.

Pour rentrer rapidement dans le détail, l’exigence de liberté, la considération pour l’autre et le vivant ne doivent vraiment pas se focaliser sur la #réussite, encore moins sur les #performances ou le #savoir. Les priorités sont multiples, à l’inverse de ces schémas déjà empruntés et menant à des #dominations constantes, la plupart du temps voilées. Reste à ne pas être #binaire et agir en nuances, c’est à dire en équilibre à la #Aïvanhov entre ce qui nous apparait comme intelligent et la sensibilité. Désolé de sortir de la technicité économique, mais la racine du #mal est humaine, et donc simple à percevoir.

Mon constat #pessimiste vient de ce rapport empirique, en observation et impliqué comme tous. Je ne m’invente pas de #sauveur providentiel. Ce n’est que la reconstruction de la #pyramide. Il nous faut un « bon », « gentil », « loyal » sur le trône ? Pff… Encore et toujours le capitaine du navire qui rassure, quand justement chaque #individu est une barque à mener au milieu des autres (sans #dépendance ni #tutelle).

D’ailleurs, je n’imposerai pas cette vision. Les #dogmes n’honorent pas les prosélytes. Cette contradiction n’a pas de prise : je ne la fait pas vivre très longtemps (sauf à prendre une ou deux #tribunes, si possible au plus proche de l’idée que je me fais de la #parole #libre, en #prolo’ à rallonge).

Bien sur, cela devient vite chiant de vouloir être en respect, écoute et changer sa focale concernant les habitudes de la société : à ériger des pouvoirs, s’en contenter pour sitôt les bannir. On nous a appris à l’école à jouer un camp contre l’autre, pour se former. Ou plus évolué, l’esprit de la #complexité s’est offert à nous, mais toujours avec l’issue fatale de devoir choisir entre des courants #sélectifs bien délimités. Abrogeons ces #règles toutes faites, n’en soyons pas subordonnés, et gardons en tête notre #indépendance et #intégrité.

Il y aura toujours prise via les #monnaies pour nous #corrompre ou nous #asservir. Pour autant déjà nous mêmes nous n’y seront déjà plus tout à fait, à ce #travestissement infâme de nos activités. Je ne blâme pas comme tous les #fachos de droite (y compris non assumés) le fait de ne pas avoir la force ni l’énergie #marchande, de ce #nombrilisme #productif alternant #com’ sournoise et déterminisme de la pensée (plus ou moins au marteau-piqueur, à négliger avec #virilité et sans perdre de temps l' »incapable », le « peu motivé », le « mauvais » donc).

L’attention disparaît selon les intérêts propres de chaque #conglomérat et #copinages. Le #clientélisme procède par effet concentrique, une #centralité de plus, à la suite des #féodalités pour être souverain sur tel périmètre convoité (titre, poste, fonction, honneurs, gloire…). Le #capitalisme est l’appropriation de territoires physiques ou symboliques sous le prétexte du #privé, de l’#héritage, du talent, du labeur, de l’#entreprise, de ce qui est précieux à nos yeux, quel que soit le moment. Il n’y a pas de limite à l’exclusivité, à ces #privilèges, une fois sous ce registre de légitimation personnelle, ou de #structures.

Les petites #perversions, quel que soit le seuil de #tolérance ne sont que des #fractales de plus grandes. Avec le temps, le simple fait de montrer du doigt plus malin que soi, mieux placé apparaît comme partie prenante en majorité de la #reproduction d’un ordre social sans cesse #rigidifié à l’identique. Les #possédants, les capables mettront toujours à la porte leurs frères et soeurs moins déterminés. Alors s’engage-t-on pour quelques zones célébrées ou abandonnons nous tout naturellement et au mieux la volonté de #commander quoi que ce soit ? La démarche ne sera jamais parfaite, rattrapés que nous sommes par des démons d’#ego et #suivisme forcené. Le #matérialisme l’emporte jusque là, comme de s’écouter parler, impulsifs ou adroits, tournés vers soi.

Des #cassés, #tordus, je ne peux qu’accepter nos #déviances justement. Et elles sont le fait pour le pire du N+1 à chaque fois, et ainsi de suite (tel que se formalisent les velléités de #gestion du leadership au #travail). Les tests, barèmes, grilles de #qualification là pour fermer la boucle de ces huis clos hégémoniques. Qui vient de l’extérieur est à récupérer, et doit se plier à la #segmentation arbitraire créée pour délimiter l’#identité que l’on porte, d’une marque, d’un label, de notre famille. Aucune #altérité réelle évidemment aux fondements de ces particularismes #sanctuarisés.

Enfin, les #mandats comme l’#exécutif se questionnent, notamment vis à vis de l’#ostracisme, cet entre soi si lourd de conséquences de toutes parts. Nous sombrons vers des noirceurs identifiées (car contrastées d’avec une sérénité heureuse de la #diversité), ce qui apparaît plus « infimement » déjà en amont, et qui est le vrai virus pour ce vivre ensemble tant prétendu : fondamentalement en nous, à se contenter de #valeurs supposées éternelles & tous les outils qui vont avec, ainsi la #distribution des rôles, l’#étalonnage des capacités et la #gradation du #désir en des termes figés. C’est à dire aucunement mutualisés librement, donc avec l’empilement d’#injustices.

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Blocages à #NuitDebout

Les listes de parole étant vouées à l’arbitraire de plus en plus via des référents qui sautent et coupent les tours et l’ordre d’arrivée, j’ai indiqué la problématique durant l’Ag hier #36mars à ‪#‎Republique‬ à ‪#‎Paris‬ en ayant lutté pendant plus de 2 heures pour passer.

Nombreux ont abandonné, et n’ont pas pu parler alors qu’ils étaient sur listes de parole avant d’autres personnes. Clairement, le principe de parole libre est notre seule différence fondamentale ici avec le pouvoir. Et dans la structuration actuelle, cela est entrain d’être cassé progressivement.

La problématique des tours de parole pas respectés pose donc la question de l’Ag centrale dans le cadre de #NuitDebout. Plusieurs sonos seraient legitimes et en de multiples places. C’est cela le mouvement. On devient statiques, comme à l’ecole. Ca ne va pas. Les aspects logistiques sont proposés ci ou là. Faut eviter d’enfermer cela en un point fixe tout le temps.

C’est malheureusement déjà devenu pyramidal l’orga’. Et certains vont se satisfaire d’apparaître, de jouer des coudes, et de pousser le mouvement vers les formes classiques du pouvoir. La parole libre disparaît déjà peu à peu. Et on avait que cela de réellement différent là. Ne devenons pas d’énièmes apparatchiks via la colère grandissante du peuple.

Pour finir, les tours de parole doivent être respectés dans l’ordre et pas voués à l’arbitraire. On doit savoir pourquoi telles listes ont plus la parole avant les autres notamment. Et dire d’arrêter les votes prétextes à ne pas laisser les listes de parole dans l’ordre d’arrivée, et caler des référents qui eux ont le micro toute l’Ag au final, au lieu de faciliter scrupuleusement.

J’ai déjà réussi à le dire hier en Ag #36mars, après 2 heures à me battre comme 40 personnes inscrites et qui se faisaient avoir à cause de ce non respect de l’ordre des inscriptions, tout le temps coupées par les mêmes modérateurs à leur convenance.

‪#‎MouvementDebout‬ ‪#‎CommuneDebout‬

#4avril

#4avril Je reviens de la réu’ des #Intermittents au #Théâtre de la #Colline, avec marche vers Repu’ ensuite. Filmé/parlé, & contacts comme d’hab’. Grosso modo de leur part : présentation d’infos sur aspects relatifs aux lois qui les concernent, l’aggravation depuis des années, jusqu’à la #loi #travail actuelle… Trois spécialistes, avec notamment un intermittent très calé, un intello’ tout aussi pointu, et un représentant syndical CGT en tribune. Conflit récurrent ensuite entre une partie de ceux en dehors de la salle arrivant quand même à rentrer – manque de places, facile 300 à 500 personnes – pour dire : « on va à Repu’ allez, y’a les agriculteurs là… », alors que l’Ag voulait terminer de se tenir ici. Info’ que Valls est passé à Dejazet dans le même temps, et violences policières du coup autour. Raison de plus pour soutenir de suite. Evocation sinon dans l’assistance d’actions classiques des intermittents : blocages de festivals, etc… Bonne réu’, avec jonction avec des étudiants de Paris 1, proposant un renvoi d’ascenseur lors de réu’ prochaines à Tolbiac pour se lier durablement avec les intermittents ; et marche sur Repu’ enthousiasmante, en deux groupes successifs au final. Là vers minuit encore, campement improvisé à Repu’ malgré la pluie, très cool. Des médias, comme LPJ. Et me concernant, France 5 me passe peut-être dans C’est à vous demain. Mais on les connait les mass médias, ils découpent en général quand t’es pas en live sur le plateau. Un appel d’étudiants à soutenir des migrants à Stalingrad. De la sécu’ Ratp devant l’entrée du métro central après. Depuis, c’est certainement fini/évacué, Vu des camions de police, j’ai bougé pour repos avant grosse journée demain. J’pense pas qu’il y ait eu de demande de manif’ finalement ce soir à Repu’. Babar avait la pêche comme d’hab’ tout à l’heure. A ce mardi pour reprendre avec effectivement une grosse journée manif’. 😉 Et vous ? #Mouvement #Commune #debout #Nuit #Republique #Paris

Du lourd…

Ag du Mouvement debout le #33mars à Paris. Photos : Francis Azevedo.

JbDAL33marsCommuneDebout

Jean-Baptiste Eyraud / Dal

 

Matjules33marsCommuneDebout

Matjules / CIIP

 

JulienBayou33marsCommuneDebout

Julien Bayou / Eelv Jeudi noir Sauvons les riches Génération précaire…

 

Plusieurs articles en attente concernant cette dynamique, patience…

A la marge du #31mars

Me suis encore fait traiter de bourgeois cette nuit au coin d’un feu, par des types qui stigmatisent sur le physique (comme si les « vikings » étaient tous spécialement friqués). Le plus merdeux m’a avoué être collé à sa famille fortunée, bien connue d’ailleurs, du monde que l’on dénonce, et ne pas avoir besoin de tafer. Cela dit, je ne me fie en rien à ce qu’il a pu m’affirmer. Mais il a capté au final que j’suis l’inverse, le petit con : bossé dans 40 boites, usine, btp and co’, rendu domestique en permanence depuis le départ à mes 17 ans (j’en ai 38 malgré ma tête de gamin), comme sans boulot autant de fois, et là mes shoes cramées depuis des plombes à nouveau. Rarement pu acheter ce que je porte d’ailleurs, avec de l’aide ci ou là. Et viré par proprio’ en mode spéculation, du dernier apart’ où j’ai pu loger à grands frais par rapport à mes moyens (comme tout un chacun pas bobo). Vécu hier soir, un petit moment tendu et habituel par ailleurs pour qui capte des images pour le mouvement, avec indépendance, et y perd souvent son temps. Mais cela reste marginal, inévitable, au sein d’une #Nuit #Debout vive, joyeuse, chaleureuse et révoltée à #République. Ensuite, pu m’éclipser avec un peu de chance à l’arrivée des #Crs qui ont chargé la place, pour que les riverains au petit matin ne voient pas d’occupation autogérée, en ce lieu stratégique et hautement symbolique à #Paris.

Nuit Debout à République #31mars

Pris 5-6 fois la parole en assemblées libres à Repu’ au début de la Nuit Debout, pour supprimer les monnaies, comme la subordination au coeur du code du travail ; soutenir en attendant les possibilités de Reu sans conditions et le salaire à vie, en discuter (en marge notamment que Lordon dise ce qu’il pense globalement à ce propos) ; et pour l’orga’ et les actions actuelles, que ce soit en connaissance/avec les occupations de lieux d’Etat comme ont fait les Sans papiers cette semaine ; et bien suivre l’info’ sur les possibilités de grèves posées par les syndicats de salariés. Que l’on occupe les places pas qu’une fois par semaine, en grèves de masse, sinon ça fera comme pour les retraites en 2010 ; que nos activités ne soient pas formatées au travail, pour la démission de Valls, Macron, El Khomri. Etc…

Matjules